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Bouilleur de cru

La distillation avec notre alambic Charentais

La fermentation alcoolique terminée, ce vin blanc obtenu va pouvoir être distillé. C’est durant les longs mois d’hiver que, jours et nuits, les distilleries travaillent. Cette opération fondamentale est conduite par nos soins dans notre alambic de 16 HL 50 de capacité selon le principe de la double distillation. De forme traditionnelle dite ” oignon “, l’alambic est chauffé à feu nu. Totalement en cuivre, la chaudière est surmontée d’un chapiteau prolongé par un ” col de cygne ” se transformant en serpentin et traversant un bassin réfrigérant appelé ” pipe “.

Bouilleur de cru

La distillation avec notre alambic Charentais

La fermentation alcoolique terminée, ce vin blanc obtenu va pouvoir être distillé. C’est durant les longs mois d’hiver que, jours et nuits, les distilleries travaillent. Cette opération fondamentale est conduite par nos soins dans notre alambic de 16 HL 50 de capacité selon le principe de la double distillation. De forme traditionnelle dite ” oignon “, l’alambic est chauffé à feu nu. Totalement en cuivre, la chaudière est surmontée d’un chapiteau prolongé par un ” col de cygne ” se transformant en serpentin et traversant un bassin réfrigérant appelé ” pipe “.

Les étapes de la distillation

Un processus lent pour une eau-de-vie typée

Le vin non filtré est introduit avec ses lies dans notre petit alambic charentais. En effet, distillées avec le vin, les lies apporteront encore plus de rondeur et d’aromes.

Le chauffage à feu nu au gaz nous permet une meilleure maitrise et une plus grande souplesse de la chauffe. La chaleur du foyer porte le vin à ébullition. Les vapeurs alcooliques s’élèvent lentement, s’accumulent dans le chapiteau puis s’engagent dans le serpentin. Au contact du réfrigérant, elles se condensent pour s’écouler au niveau du porte alcoomètre et obtenons ainsi le résultat de la première ” chauffe ” appelé ” brouillis “.

Ce “brouillis” recueilli à l’issue de la première chauffe est repassé dans la chaudière pour une seconde distillation.
Cette seconde chauffe appelée Bonne Chauffe se révèle extrêmement délicate et réclame une très longue attention. En effet, il convient d’éliminer d’abord les premières vapeurs condensées encore imparfaites : ” les têtes “, puis les dernières : ” les queues “, pour conserver uniquement ce que l’on appelle communément dans nos campagnes charentaises ” le cœur “, c’est-à-dire l’esprit du vin renfermant tous les éléments qui donnent au cognac son bouquet et ses arômes inimitables.

Cette opération fondamentale doit être conduite très lentement et sous surveillance constante.

La méthode familiale

Un savoir-faire transmit de génération en génération

C’est au prix de cette dévotion constante, du respect de la méthode traditionnelle et de ce savoir-faire ancestral, que l’eau de vie présentera un parfum unique, d’une grande délicatesse.

Si vous avez l’occasion de passer à la propriété pendant cette période de l’année, c’est avec plaisir que François BOUJU pourra vous montrer toutes les particularités de l’art de la distillation d’un producteur de Cognac Grande Champagne.

La méthode familiale

Un savoir-faire transmit de génération en génération

C’est au prix de cette dévotion constante, du respect de la méthode traditionnelle et de ce savoir-faire ancestral, que l’eau de vie présentera un parfum unique, d’une grande délicatesse.

Si vous avez l’occasion de passer à la propriété pendant cette période de l’année, c’est avec plaisir que François BOUJU pourra vous montrer toutes les particularités de l’art de la distillation d’un producteur de Cognac Grande Champagne.